Le mois dernier, Bell a pris la décision insensible de supprimer 4 800 emplois, ce qui représente 9 % de ses effectifs, touchant ainsi 800 d’entre vous, nos membres. Nous avons dénoncé cette action.
Ces récents licenciements ne sont que le dernier épisode d’une série d’actions de Bell visant à éliminer nos emplois, alors que l’entreprise continue de sous-traiter, de délocaliser et d’éroder les emplois dans toutes les unités de Bell.
En tant qu’une des entreprises les plus anciennes au pays, Bell a joué un rôle historique en connectant les foyers canadiens à travers un service de confiance. Cependant, elle a rompu cette confiance en trahissant ses travailleuses et travailleurs dévoués.
Nous avons averti Bell que nous ne resterions pas sans réagir. Nous sommes désormais prêts à riposter vigoureusement.
C’est pourquoi nous lançons aujourd’hui notre nouvelle campagne intitulée « Honte à Bell ».
Nous vous encourageons à visiter le site web de la campagne et à signer la pétition pour exprimer votre dégout face aux décisions prises par le comité d’administration de Bell. Partagez également ce contenu sur les réseaux sociaux pour faire entendre votre voix.
Des témoignages de travailleuses et travailleurs seront bientôt disponibles sur le site web.
Le 19 mars prochain, la direction de Bell sera convoquée devant le Comité permanent du patrimoine canadien de la Chambre des communes pour répondre de ces suppressions d’emplois.
Unifor sera présent.
Nous tiendrons une conférence de presse, suivie d’une manifestation dans les rues de la capitale nationale, pour montrer à Bell, à sa direction, aux politiciens et au public que l’entreprise ne peut pas échapper à ses responsabilités.
Nous invitons également les membres d’Unifor des sections locales de l’Ontario et du Québec à se joindre à nous. Plus de détails vous seront communiqués dans les prochains jours.
En toute solidarité,
Lana Payne
Présidente nationale
Len Poirier
Secrétaire-trésorier national
Daniel Cloutier
Directeur québecois