Le 18 avril 2019
À : Toutes les sections locales des techniciens de Bell en Ontario et au Québec
Objet : Mises à pied chez Bell et projet de service Internet résidentiel sans fil
Chers membres,
Aujourd’hui, comme nous le savons tous maintenant, l’entreprise a émis un avis de surplus dans l’unité des techniciens de Bell affectant la vie de 76 de nos membres.
La communication de Declan Brady cet après-midi mérite une réponse et votre syndicat doit rétablir les faits.
Pour être clair, l’entreprise n’a fourni aucune information au syndicat pour valider sa prétention à des « pressions liées à la fluctuation du nombre d’appels ». En fait, à maintes reprises, le syndicat a demandé des renseignements sur le volume de travail, mais on lui a répondu que l’entreprise n’était pas tenue de fournir ces renseignements.
À maintes reprises, le syndicat a demandé des renseignements sur l’utilisation d’entrepreneurs non syndiqués qui effectuent du travail pour l’unité de négociation et chaque fois l’entreprise a refusé de fournir ces renseignements. En fait, ils ont audacieusement déclaré qu’ils ne rapatrieraient le travail d’aucun entrepreneur afin d’éviter l’excédent du côté des techniciens de Bell.
Nous croyons que le refus de fournir ces renseignements constitue une violation de l’esprit du protocole d’entente sur le réaménagement des effectifs et nous déposerons le ou les griefs appropriés.
Quant au plan recommandé par Bell pour éviter de déclarer un surplus, il est absolument insensé de suggérer que le syndicat aurait dû prendre des dispositions pour transférer les techniciens de Bell à BST. Ces emplois d’installation et de réparation sont disponibles au sein de l’unité de négociation de Bell. Nous n’avions pas à organiser des transferts à BST au détriment des emplois dans l’unité des techniciens de Bell.
La compagnie soutient également que le syndicat aurait dû accepter une offre d’incitations ciblées à la retraite. Son offre ne s’adressait qu’aux membres admissibles de l’endroit où le surplus a été déclaré. En fait, les membres ayant le plus d’ancienneté de l’unité de négociation n’ont peut-être jamais reçu d’incitatif.
Là où nous sommes d’accord avec Declan, c’est que l’entreprise continue d’évoluer et que nous nous attendons à une relation plus constructive à l’avenir.
Pour que cela puisse se produire, l’entreprise devra allouer plus de travail, y compris celui lié au service Internet résidentiel sans fil, à cette unité de négociation et s’engager à créer de bons emplois en travaillant directement pour Bell et non pour des entrepreneurs non syndiqués à bas salaires.
Il s’agit de choix que fait l’entreprise, et non du prétendu caractère déraisonnable du syndicat.
Ce combat pour l’équité et de bons emplois chez Bell est largement venu et il est loin d’être terminé, mais grâce à la solidarité, nous allons le remporter.
En toute solidarité,
Chris MacDonald John Caluori
Adjoint au président national Adjoint au directeur québécois